Les emplois dans la neige ne sont pas seulement recherchés, ils sont aussi absolument nécessaires. En effet, sans les moniteurs de ski, les guides de montagne, les conducteurs d’engins de damage ou les barmans, rien ne peut se dérouler sur et en dehors des pistes. Rien qu’en Autriche, plus de 300 000 personnes travaillent à plein temps dans le secteur du tourisme en hiver. SnowTrex vous explique dans un top 10 pourquoi les métiers du ski sont si importants et ce qui les rend si particuliers.
1. Moniteur de ski
Pour les passionnés de ski et de snowboard, devenir moniteur de ski est souvent perçu comme le métier idéal. En effet, rares sont les professions qui permettent de passer des journées entières sur les pistes tout en étant rémunéré. Cependant, derrière ce cadre idyllique se cache un métier exigeant. Le moniteur de ski a pour mission d’enseigner un sport techniquement complexe, que ce soit à des enfants ou des adultes. Son objectif est de permettre aux débutants de profiter pleinement des plaisirs des sports d’hiver, en toute sérénité et, surtout, en toute sécurité.
La formation est par conséquent intensive et complète. En France, les amateurs de sports d’hiver qui souhaitent devenir moniteurs de ski diplômés doivent s’adresser à l’Ecole Nationale de Ski et d’Alpinisme (ENSA). Outre la pratique sur les pistes, les candidats moniteurs de ski ont également beaucoup de théorie à leur programme, notamment dans les domaines de la méthodologie et de la médecine sportive.
2. Secouriste aérien
En cas d’accident grave ou de recherche de personnes disparues, les secouristes aériens interviennent en montagne. Depuis leurs hélicoptères, ces spécialistes ont non seulement une vue parfaite sur la zone de recherche ou le lieu de l’accident, mais ils sont également à quelques minutes de vol de la montagne et peuvent envoyer des médecins à n’importe quel endroit. Le premier sauvetage aérien a été effectué en Autriche avant le milieu du 20e siècle, lorsqu’un homme a été sauvé d’un glacier par un avion à hélice léger. En 1960, le sauvetage aérien national « Rega » a été officiellement lancé en Suisse, avant que les premiers hélicoptères de sauvetage fixes ne soient stationnés en Allemagne et en Autriche en 1970.
Que ce soit en montagne ou en plaine, les secouristes aériens d’Allemagne (D), d’Autriche (A) et de Suisse (CH) ont sauvé la vie de milliers d’amateurs de sports d’hiver, d’automobilistes et d’autres personnes au cours des 50 dernières années. Rien que dans l’espace germanophone, on compte aujourd’hui 126 stations d’hélicoptères de sauvetage. Pour exercer leur métier exigeant et rempli de responsabilités, les trois membres d’équipage d’un hélicoptère (pilote, infirmier/spécialiste du sauvetage et médecin urgentiste) doivent posséder une solide expérience sur l’appareil et des années de travail au sein des forces armées ou des services de secours. En plus de prodiguer des soins aux blessés, les secouristes aériens accomplissent diverses autres missions, telles que le transfert aérien de patients en soins intensifs ou le transport d’organes d’une clinique à une autre dans des délais optimaux
3. Conducteur d’engins de damage
Par rapport à leurs débuts modestes, les dameurs sont aujourd’hui de véritables poids lourds. En effet, avant que le ski ne devienne vraiment populaire et accessible au plus grand nombre dans les années 1950, la préparation des pistes dans les stations de ski nécessitait encore la force musculaire. On utilisait en effet des rouleaux tirés à la main. Ce n’est qu’au milieu des années 1960 que le Canadien Armand Bombardier a révolutionné ce travail. En collaboration avec une entreprise de Graz, il a présenté la première dameuse d’Europe, le modèle BS 01. Depuis, la préparation des pistes a tellement évolué que les engins à chenilles, qui peuvent peser jusqu’à 14 tonnes et coûter jusqu’à 350 000 euros, sont aujourd’hui indispensables dans toutes les stations de ski du monde, près de 70 ans après leur création.
Le nombre de dameuses par domaine skiable dépend également de la taille de la zone d’enneigement. À Obergurgl (122 km de pistes), 7 dameuses sont utilisées quotidiennement en hiver, tandis qu’à Serfaus-Fiss-Ladis (198 km de pistes), ce chiffre passe à 21. Les conducteurs de dameuses eux-mêmes sont toujours employés par la société de remontées mécaniques concernée. Ils connaissent donc parfaitement les pistes et le terrain de la montagne. Leur journée de travail commence généralement vers 16h. Après le contrôle technique de leur engin de travail, ils partent sur les pistes après la fermeture des remontées mécaniques, à 17h, avec les dameuses. La préparation des pistes se termine généralement entre 23 heures et 1 heure du matin. Si la neige fraîche tombe pendant la nuit, les conducteurs de dameuses doivent parfois prendre le volant à 4h du matin pour que les pistes soient à nouveau praticables pour le début des remontées mécaniques de la nouvelle journée de ski.
4. Guide de montagne
Aucun des emplois de la station de ski n’a autant de tradition que celui de guide de montagne. Aujourd’hui encore, Saint-Nicolas, près de Zermatt, est considéré comme le berceau de l’alpinisme. Au milieu du 19ème siècle, ce sont des bergers et des paysans qui connaissaient bien les lieux et qui montraient aux visiteurs les montagnes environnantes. Avec une histoire aussi riche, vieille de près de 200 ans, il n’est pas étonnant que le premier musée des guides de montagne au monde soit installé dans cette petite ville du canton suisse du Valais. Les visiteurs peuvent y découvrir pourquoi il est encore très courant aujourd’hui pour les alpinistes, les randonneurs ou les skieurs de faire appel à un guide de montagne.
Après tout, ce sont eux qui connaissent le mieux les montagnes qui se trouvent devant leur porte. En tant que grimpeurs ou skieurs chevronnés, ils sont également d’une grande aide sur le plan technique. Et ce ne sont pas seulement les sportifs qui font appel à eux, mais aussi les géomètres, les gardes-frontières, les secouristes ou les scientifiques comme les géologues ou les biologistes, qui ont tous des activités professionnelles en montagne.
La vidéo suivante montre à quel point le métier de guide de montagne est réellement difficile :
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La formation de guide de montagne est réglementée de manière uniforme au niveau international. Elle dure plusieurs années et est divisée en trois étapes. Tout d’abord, les futurs guides de montagne doivent acquérir de l’expérience en alpinisme et la documenter avant de passer l’examen d’admission à la formation d’aspirant. Celle-ci se déroule à la fois en été et en hiver et est récompensée par un diplôme d’aspirant. Celui-ci autorise les alpinistes à former eux-mêmes des aspirants ou à diriger des randonnées avant de pouvoir passer leur examen de guide de montagne au moins trois ans plus tard. En Allemagne, plus de 700 personnes ont actuellement réussi cet examen et sont officiellement reconnues comme guides de montagne par l’Association allemande des guides de montagne et de ski (VDBS).
5. Sauveteur en montagne
Une avalanche tragique sur le Reißtalersteig en Styrie en 1896 est la raison pour laquelle les skieurs et autres amateurs de sports d’hiver peuvent encore aujourd’hui compter sur les sauveteurs en montagne en cas de situation d’urgence. En effet, quelques mois après l’accident qui a coûté la vie à trois hommes, le premier service de sauvetage en montagne organisé au monde a été créé à Vienne. Ce « Comité de sauvetage alpin de Vienne » (ARAW) existe encore aujourd’hui. Il est l’un des 300 centres locaux de secours en montagne en Autriche, dans lesquels s’engagent environ 12 000 sauveteurs bénévoles. En Allemagne, sous l’égide de la Croix-Rouge, près de 14 500 membres sont actuellement actifs dans 10 brigades de montagne régionales. En Suisse, le système est également bien établi avec plus de 3 000 sauveteurs en montagne répartis dans 7 associations régionales et 90 stations de secours.
Les personnes qui se blessent gravement sur les pistes ou qui se retrouvent dans une situation inextricable en escalade, où seuls des experts peuvent les aider, contactent les secours avec leur téléphone portable. En Allemagne, en France et en Italie, il faut composer le 112, en Autriche le 140 et en Suisse le 1414. En fonction du type de blessure et d’autres facteurs tels que la météo, le moment de la journée et le lieu de l’accident, c’est le chef d’intervention qui décide de la manière dont les sauveteurs en montagne doivent procéder et s’il est nécessaire de faire appel à des sauveteurs aériens. Il faut toutefois du temps pour qu’un sauveteur en montagne puisse exercer ce métier dans une station de ski. À l’instar des pompiers volontaires, le travail de sauveteur en montagne est majoritairement bénévole, sauf en partie en Suisse, où une rémunération partielle est possible.
6. Dessinateur de plans de pistes
Qu’ils soient pliés dans la poche de leur veste ou affichés en grand format à la sortie des remontées mécaniques, les amateurs de sports d’hiver qui cherchent à s’orienter dans le domaine skiable se tournent traditionnellement vers le bon vieux plan des pistes. Et c’est précisément ce plan qui est encore aujourd’hui en grande partie dessiné à la main. Les dessinateurs de plans de pistes ou les peintres panoramiques réalisent d’abord un croquis au crayon de la station de ski et de ses environs à l’aide d’images satellites et de photos de terrain. Ils colorient ensuite au pinceau non seulement les montagnes célèbres, mais aussi les forêts, les lacs, les routes ou les bâtiments.
Après la numérisation de la carte panoramique, les dessinateurs de plans de pistes passent eux aussi à l’ordinateur. En accord avec leurs clients, ils positionnent le tracé des descentes et des remontées mécaniques sur le nouveau graphique du domaine skiable. Les peintres panoramiques sont des experts hautement qualifiés qui ont suivi une formation complète en graphisme et en design. Ils sont généralement employés dans des agences. Mais ils sont aussi parfois indépendants. Leur métier est très traditionnel, mais peu de personnes l’exercent encore aujourd’hui. Ils sont néanmoins très demandés, car les stations de ski fusionnent régulièrement ou de nouvelles remontées mécaniques et pistes sont créées. Et pour cela, il faut bien sûr de nouveaux plans de pistes.
7. Barman
Pour de nombreux amateurs de sports d’hiver, l’après-ski fait partie intégrante d’une journée de ski réussie. Il n’est donc pas étonnant que parmi les nombreux métiers importants dans les stations de ski figure désormais celui de barman. En premier lieu, il est bien sûr chargé de veiller à ce que les clients aient suffisamment à boire pendant la fête. Mais d’un autre côté, il est également chargé, en plus des DJ, de mettre de l’ambiance au comptoir avec de la bonne humeur et des petites astuces. Se produire pendant des heures avec le sourire aux lèvres, chanter les tubes d’après-ski les plus populaires et servir les boissons de son choix aux amateurs de sports d’hiver jusque tard dans la nuit peut être un véritable travail de titan.
Si vous êtes à la recherche d’un emploi de barman ou de serveur et que vous souhaitez travailler dans la station de ski, vous devriez surveiller les offres d’emploi avant le début de la saison, par exemple sur les sites officiels des remontées mécaniques. La demande des employeurs pour du personnel qualifié est très forte dans ce domaine, surtout en hiver, car la restauration et l’hôtellerie représentent aujourd’hui de loin la plus grande part du chiffre d’affaires total des stations de ski.
8. Technicien en enneigement
Pour les responsables du domaine skiable, la neige est leur or « blanc ». Sans elle, rien ne va plus en montagne en hiver. La qualité et la quantité de neige doivent donc être optimales. Et c’est précisément la responsabilité première des techniciens de l’enneigement, dont le travail permet aux amateurs de sports d’hiver de vivre une expérience unique sur les pistes. Au cours des dernières décennies, l’engagement de ces experts est devenu de plus en plus important. En Suisse, par exemple, le pourcentage de pistes enneigées est aujourd’hui de 50 %. Et en Autriche, elle est encore plus élevée, avec 70 %. Ces techniciens doivent donc travailler presque 24 heures sur 24 pour produire la meilleure neige artificielle et créer ainsi des conditions de piste parfaites.
Le travail des techniciens d’enneigement est organisé en deux équipes distinctes. Durant la journée, ils gèrent l’installation, l’utilisation et le démontage des canons à neige. Grâce à des systèmes informatiques avancés, basés notamment sur les données GPS et les prévisions météorologiques les plus récentes, ils identifient précisément les zones nécessitant un apport de neige. À partir de la fin de l’après-midi ou pendant la nuit, la production de neige artificielle commence le long des pistes, avec un suivi permanent assuré par ces spécialistes, souvent via une application. Le métier d’enneigeur n’est pas issu d’une formation classique, mais plutôt exercé par des personnes en reconversion disposant de compétences techniques et météorologiques.
9. Perchiste de remontées mécaniques
L’exploitation d’un domaine skiable peut être comparée à une machine bien huilée dont chaque rouage s’engrène parfaitement. Les plus grands « engrenages », au sens figuré, dans le domaine des sports d’hiver sont certainement les téléskis. En effet, ils permettent aux skieurs et aux snowboarders de « grimper » confortablement et rapidement les pentes pour pouvoir ensuite profiter de leurs descentes sur les pistes. Les exploitants des remontées mécaniques sont bien entendu responsables du bon fonctionnement de ces installations très complexes sur le plan technique et donc de la sécurité des amateurs de sports d’hiver.
Cela signifie également qu’ils doivent effectuer des contrôles réguliers chaque jour d’exploitation, par exemple sur leurs télésièges. Ces travaux d’entretien ou d’éventuelles réparations nécessitent toutefois des connaissances techniques approfondies. C’est précisément ce que les futurs exploitants de remontées mécaniques apprennent en Autriche dans le cadre d’une formation de technicien en remontées mécaniques, tandis qu’en Allemagne, une formation de mécanicien industriel (domaine d’application : technique des remontées mécaniques) est nécessaire. Les deux pays voisins collaborent d’ailleurs étroitement dans ce domaine. Ainsi, la partie pratique de la formation aux remontées mécaniques a lieu en Allemagne. La théorie est ensuite dispensée dans un centre de formation professionnelle à Salzbourg. Au total, la formation dure généralement 42 mois.
10. Vendeur de ski
Pour tous les skieurs, qu’ils soient débutants ou vétérans, la base d’une merveilleuse journée sur les pistes est d’avoir le bon matériel. Et pour le trouver, les vendeurs de skis sont là pour conseiller les amateurs de sports d’hiver. En effet, même à une époque où le commerce en ligne est en plein essor, de nombreux amateurs de sports d’hiver continuent aujourd’hui à privilégier les conseils personnalisés pour l’achat de leurs skis. Il n’est donc pas étonnant que chaque station de ski possède encore au moins un bon vieux magasin de sport au bas de la station, où l’on peut acheter ou louer du matériel de ski.
Les vendeurs de ski sont pour la plupart des skieurs passionnés. Ils savent donc parfaitement de quoi ils parlent lorsqu’ils conseillent leurs clients. Afin de garantir une satisfaction totale, les vendeurs de ski doivent également connaître parfaitement le matériel le plus récent. Cela implique également de trouver les meilleures chaussures de ski pour chaque skieur et de régler correctement les fixations de ski. Tout cela est essentiel pour la sécurité des skieurs et des snowboarders sur les pistes. Le métier de vendeur de skis est donc un métier à responsabilité. La principale condition d’emploi est donc une formation de vendeur au détail, par exemple dans un magasin de sport. En règle générale, cet apprentissage dure trois ans.
FAQ sur les métiers du ski
Combien de personnes travaillent dans les stations de ski ?
Dans les montagnes, le tourisme des sports d’hiver représente chaque année des milliards d’euros et est par conséquent important pour l’ensemble de l’économie des pays alpins comme l’Autriche. Rien qu’en Autriche, plus de 300 000 personnes travaillent à plein temps dans le secteur du tourisme en hiver. Et ce, précisément dans les stations de ski, dans des entreprises telles que des hôtels, des bars, des restaurants, des téléphériques, des écoles de ski et des magasins de sport. A cela s’ajoutent, en haute saison, des milliers de travailleurs saisonniers et à temps partiel.
Quel est le métier le plus ancien dans les stations de ski ?
Si les stations de ski fonctionnent sans problème, c’est grâce à de nombreuses personnes qui exercent des dizaines de métiers. Le plus ancien d’entre eux est celui de guide de montagne. La première mention de ce job remonte à plus de 200 ans. Au milieu du XIXe siècle, des bergers et des paysans locaux de St. Niklaus, près de Zermatt dans le canton suisse du Valais, guidaient des alpinistes étrangers à la région vers la montagne contre rémunération. Quelques décennies plus tard, en 1896, la profession suivante dans la station de ski fut celle de sauveteur en montagne, après la création à Vienne du premier service de secours en montagne au monde. Cette décision a été motivée par une avalanche qui avait coûté la vie à trois hommes quelques mois plus tôt en Styrie.
Quand les amateurs de sports d’hiver peuvent-ils appeler les secours en montagne dans les stations de ski ?
Les amateurs de sports d’hiver ne devraient appeler les secours en montagne que s’ils se trouvent dans une situation d’urgence réelle. En d’autres termes, si un skieur est si gravement blessé que ni lui ni ses accompagnateurs ne peuvent le ramener en toute sécurité dans la vallée, ou si les randonneurs ou les grimpeurs ne peuvent plus continuer dans un endroit difficile de la montagne. En effet, s’il ne s’agit pas d’une urgence absolue, il se peut que votre propre assurance ne prenne pas en charge les frais d’intervention des sauveteurs en montagne. Dans ce cas, l’amateur de sports d’hiver devrait payer lui-même le sauvetage à hauteur de plusieurs milliers d’euros.
Quelles sont les tâches des spécialistes de l’enneigement dans les stations de ski ?
Les spécialistes de l’enneigement veillent à ce que les skieurs et les snowboarders bénéficient des meilleures conditions d’enneigement possibles sur le domaine skiable. Cela signifie que les experts doivent se concerter avec leurs collègues pour savoir où la couche de neige naturelle doit être renforcée par de la neige artificielle. Pendant la journée, les techniciens d’enneigement coordonnent donc précisément les endroits où les canons à neige sont nécessaires, tandis que la nuit, ils sont responsables du bon fonctionnement de la production de neige. L’importance de ce métier aujourd’hui est démontrée par le fait que 50 % des pistes en Suisse et même 70 % en Autriche sont désormais enneigées artificiellement.
Depuis quand les dameuses sont-elles présentes sur les domaines skiables ?
La première dameuse au monde a été développée et mise en service par Armand Bombardier en Amérique du Nord au milieu du 20e siècle. En Europe, le Canadien a finalement lancé la première dameuse dans les années 1960, avec le modèle BS 01, en collaboration avec une entreprise partenaire de Graz. Depuis, ces engins pesant jusqu’à 14 tonnes sont devenus incontournables dans les stations de ski. Dans les domaines skiables comptant plusieurs centaines de kilomètres de pistes, plus de 20 dameuses sont utilisées chaque jour en hiver.